Initiales R.D.
L’audace de Madame Bollinger
Un vieux millésime, jeune dégorgé et dosé comme un Extra Brut
La genèse d’une idée révolutionnaire
En 1960, la tendance générale est aux « cuvées de prestige » : des vins de haute qualité, vendus très chers. Presque tout le monde le fait… mais pas question pour la Maison de céder au conformisme du marché. Comme elle l’exprime dans une circulaire commerciale, Champagne Bollinger estime que « tous ses vins, du fait de la qualité de ses raisins et de ses techniques traditionnelles de fabrication, sont des têtes de cuvée ». Créer une cuvée de prestige reviendrait à rabaisser les autres vins de la Maison pourtant tous élaborés avec la même exigence et le même souci de qualité.
L’expérience Bollinger R.D.
Un temps de maturation extrêmement long, plus de quatre fois supérieur aux règles de l’Appellation, pour transformer les arômes à l’infini. Une véritable alchimie du vin. L’idée de Madame Bollinger est radicale, créative et audacieuse : offert à la dégustation juste après son dégorgement, le vin exulte de fraîcheur et délivre des arômes puissants travaillés par une vinification longue en fût de chêne. Un goût inédit, un prestige évident : Bollinger R.D. n'a pas d'équivalent.
Initiales R.D.
En 1967, après quelques hésitations sur la dénomination définitive de la cuvée, c’est finalement Bollinger R.D. (Récemment Dégorgé) qui sera retenu. Trois millésimes seront lancés simultanément. Le 1952 sur le marché anglais, le 1953 en Suisse et en France, et le 1955 aux Etats-Unis et en Italie. C’est ce millésime, suivi du 1959, qui inscriront définitivement la cuvée à l’international.
Le contraste entre une grande fraicheur et les arômes exceptionnels d’un millésime ancien
Aujourd’hui Bollinger R.D., parce qu’unique dans son concept comme dans son style, fait toujours figure de petite révolution dans l’univers des vins de Champagne